"Михаил Юрьевич Лермонтов. Письма к Лeрмонтову " - читать интересную книгу автора

perte. Je ne comprends pas, pourquoi vous recevez si rarement de mes
lettres? Je vous assure que je ne fais pas la paresseuse, et que je vous
ecris souvent et longuement. Votre service ne m'empechera pas de vous ecrire
comme a l'ordinaire, et j'adresserai toujours mes lettres a leur encienne
adresse; dites-moi, ne faudrait-il pas que je les mette au nom de
grand'maman.
J'espere, que parce que vous serez a l'ecole, ce ne sera pas un
empechement pour que vous m'ecriviez de votre cote; si vous n'aurez pas le
temps de le faire chaque semaine, eh bien! dans deux semaines une fois; mais
je vous en prie, n'allez pas me priver de cette consolation.
Courage, mon cher, courage! ne vous laissez pas abattre par un
mecompte, ne desesperez pas, croyez-moi que tout ira bien. Ce ne sont pas
des phrases de consolation que je vous offre la, non, pas du tout; mais il г
a un je ne sais quoi, qui me dit que tout ira bien. Il est vrai que
maintenant nous ne nous verrons pas avant deux ans; j'en suis vraiment
desolee pour moi, mais... pas pour vous, cela vous fera du bien, peut-etre.
Dans deux ans on a le temps de guerir et de devenir tout-a-fait raisonnable.
Croyez-moi, je n'ai pas perdu l'habitude de vous deviner, mais que
voulez-vous que je vous dise? Elle se porte bien, parait assez gaie, du
reste sa vie est tellement uniforme, qu'on n'a pas beaucoup a dire sur son
compte; c'est aujourd'hui comme hier. Je crois que vous n'etes pas
tout-a-fait fache de savoir, qu'elle mene ce genre de vie, car elle est a
l'abri de toute epreuve; mais pour mon compte, je lui voudrais un peu de
distraction, car, qu'est-ce que c'est que cette jeune personne dandinant
d'une chambre a l'autre, a quoi une vie comme celle-la menera-t-elle? a
devenir un etre nul, et voila tout. Eh bien! Vous ai-je devine? est-ce la le
plaisir que vous attendiez de moi?
. . . . .
. . . . .
. . . . .
Il ne me reste tout juste de place, que pour dire adieu a mon gentil
hussard. Comme j'aurais voulu vous voir avec votre uniforme et vos
moustaches. Adieu, mes s?urs et mon frere vous saluent. Mes respects a
grand'maman.


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12 ®ЄвпЎап "1832ъ Њ®бЄў 
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